vendredi 10 octobre 2008

L’orphelinat (Juan Antonio Bayona, 2007)


Décidément, le cinéma fantastique fait vraiment les yeux doux à l’Espagne, considérée à juste titre comme la « terre promise » du film de genre en Europe. Le générique de fin vient de se terminé, je me précipite alors sur mon clavier pour faire l’éloge de ce merveilleux film !

Pas d’effets spéciaux, pas d’horreur, juste un souffle froid qui nous parcoure le dos et nous glace le sang. L’histoire est certes "conventionnelle", mais quelle extaordinaire mise en scène! En plongeant dans l’histoire, en vivant la poursuite d’une mère à la recherche de son fils, on en devient déchiré par les angoisses des adultes tout en redécouvrant celles qu’on a connues durant notre enfance ! C’est l’ambiance du film qui nous immerge dans l’histoire, et l’histoire qui insuffle autant de réalisme au film… Dur de trouver les mots pour décrire un tel sentiment, car cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vécue – presque au premier sens du terme – un film comme ce fut le cas pour L’orphelinat.

Notons la fin qui est des plus ambigüe. En effet, ne vous attendez pas plus à découvrir une « happy end » qu'une « sad end »… C’est une histoire d’interprétation, ou plus encore, de ressentis !

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