Avec plus de 100 ans d’histoire, les arpenteurs du cinématographe ont pu visiter mille et une facettes du septième art. Malheureusement, cela rend compliqué l’exploration de nouveaux horizons pour les amateurs des salles obscures. De ce fait, l’exportation du cinéma asiatique apporte une touche d’exotisme à cet art notamment grâce la différence de culture qui sépare nos deux mondes. Cette constatation est particulièrement vérifiable pour les films de genre qui sont par essence codifiés. En effet, la réalisation de films d’horreur ou de thriller répondent à certaines règles préétablies en occident et doivent alors se construire selon une architecture relativement rigide. En orient, les scénarios jouissent d’une plus grande liberté et arborent alors une dimension plus poétique et imaginaire.
Rétribution (Kiyoshi Kurosawa, 2007)
Dans ce thriller Japonais, Kurosawa nous offre un récit où s’embrassent la réalité et la fiction. L’originalité de ce scénario tient dans l’absence de grande révélation finale au profit d’une évolution progressive de l’enquête. Par ailleurs, les pièces ajoutée à ce puzzle nous permettent d'entrevoir la finalité de cette traque de la même manière qu'on distinguerait une silouhette perdue dans le brouillard. Faisant vaciller nos certitudes pour nous emmener ou il le souhaite, le réalisateur nippon se joue aussi avec notre compréhension à l’égard de l’intrigue.
Par ailleurs, impressionnante est cette aptitude qu’a Kurosawa à provoquer des frissons chez le spectateur en lui exposant simplement un visage inexpressif et une sonorité longiligne ! On distinguera éventuellement des petites similitudes avec Hitchcock ou Finsher, mais bien heureusement il ne s’agira pas que de pales ressemblances.
Rétribution (Kiyoshi Kurosawa, 2007)
Dans ce thriller Japonais, Kurosawa nous offre un récit où s’embrassent la réalité et la fiction. L’originalité de ce scénario tient dans l’absence de grande révélation finale au profit d’une évolution progressive de l’enquête. Par ailleurs, les pièces ajoutée à ce puzzle nous permettent d'entrevoir la finalité de cette traque de la même manière qu'on distinguerait une silouhette perdue dans le brouillard. Faisant vaciller nos certitudes pour nous emmener ou il le souhaite, le réalisateur nippon se joue aussi avec notre compréhension à l’égard de l’intrigue.
Par ailleurs, impressionnante est cette aptitude qu’a Kurosawa à provoquer des frissons chez le spectateur en lui exposant simplement un visage inexpressif et une sonorité longiligne ! On distinguera éventuellement des petites similitudes avec Hitchcock ou Finsher, mais bien heureusement il ne s’agira pas que de pales ressemblances.
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