
La vie nous est alors présentée comme une joute perpétuelle nous opposant à la cruauté du monde, mais surtout à nos propres démons. En effet, la transition menant le jeune Théron à la maturité est symbolisée dans ce film par une partie de chasse épique durant laquelle il devra affronter ses propres faiblesses en se mesurant à un sanglier particulièrement féroce.
Par ailleurs, Vincente Minnelli semble vouloir nous révéler que la nature farouche de l’homme se révèle dans la solitude. Les principaux protagonistes de ce film, isolés à causes de leur incapacité de se comprendre entre eux, se révèlent alors lunatiques, égoïste, tyranniques, méprisant, peureux… Pourtant ceci n’est qu’une facette dissimulant le découragement qui accompagne un réel désir de bonheur et d’amour.
Pour finir, “Home from the hill” tangue opiniâtrement entre optimisme et pessimisme. En effet, le réalisateur semble jouer un jeu cruel en insufflant à plusieurs reprises une lueur d’espoir à ses protagonistes, afin de la balayer l’instant d’après comme on soufflerait sur la mèche d’une bougie salvatrice. La promesse fugace d'une fin heureuse aboutira à un nouvel échec, car la réconciliation inespérée des parents sera aussitôt éclipsée par l’assassinat du père, plongeant inexorablement l’ensemble des personnages dans un nouvel abîme.
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